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Les r�alisations audiovisuelles de l'ARCEP en 2014

 

Protection des donn�es personnelles
Interview de Isabelle FALQUE-PIERROTIN, pr�sidente de la CNIL (7 f�vrier 2014)

Mardi 4 f�vrier, Isabelle Falque-Pierrotin a �t� r��lue pr�sidente de la CNIL, fonction qu'elle occupait depuis 2011. Lors de son nouveau mandat, elle devra poursuivre l'adaptation de la CNIL � un environnement num�rique mondialis�, o� les donn�es personnelles des citoyens et utilisateurs de chaque pays sont massivement collect�es, sans qu'ils en aient parfois conscience, par des acteurs mondiaux, dits over the top. " Les individus sont de plus en plus pr�occup�s par leurs donn�es personnelles, nous avons une augmentation du nombre des plaintes, 6.000 par an, ce qui est substantiel ", souligne Isabelle Falque-Pierrotin. " En m�me temps, les personnes continuent � s'exposer et les entreprises � utiliser ces donn�es ".

C'est un fait : l'�re num�rique oblige le r�gulateur � repenser modes de fonctionnement et outils. Mais, pour Isabelle Falque-Pierrotin, les attentes sont en train de changer : " Ce sont � la fois des attentes de protection mais aussi de ma�trise par les individus et d'innovation par les entreprises ". Au-del�, l'un des enjeux majeurs de la CNIL sera de n�gocier avec les grands acteurs de l'internet qui " moissonnent les donn�es en se disant que le droit europ�en ne leur est pas applicable (�). Puisque ces donn�es les int�ressent tellement, eh bien, monnayons les ! " lance-t-elle. " Nous ne sommes pas impuissants face � ces acteurs. Nous avons des outils dans nos textes et nous pouvons en �laborer de nouveaux ; faisons-le et n�gocions avec eux ". L'�laboration du projet de r�glement europ�en auquel les CNIL europ�ennes participent devrait apporter des r�ponses. R�gulation de l'internet, gouvernance, " affaire Snowden " - " une rupture dans le paradigme de surveillance " - : Isabelle Falque-Pierrotin r�pond sans d�tour � nos questions.

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Interview publi�e dans la Lettre hebdomadaire de l�ARCEP, n� 138.

Consommateurs
Interview de Nadia ZIANE, responsable du p�le repr�sentation et d�fense des int�r�ts des familles et des territoires � Familles rurales (31 janvier 2014)

Association agr��e de d�fense des consommateurs, Familles Rurales - qui a f�t� ses 70 ans en 2013 - est le premier mouvement familial, avec 180 000 familles adh�rentes. Sur pr�s de 10 000 dossiers trait�s par an, 15% des plaintes re�ues par l�association portent sur les t�l�coms, parmi lesquelles � �norm�ment de questions concernent la qualit� de service �. Pour Nadia Ziane, l�information des consommateurs pose elle aussi probl�me : � Ce que les familles ne comprennent pas, c�est qu�elles paient le m�me prix que celles qui ont le plus besoin de la d�mat�rialisation puisque �loign�es des services, et que ce sont elles qui ont aussi le plus de difficult� � se connecter �.
Le message est clair. Si, dans son combat contre la fracture num�rique et pour une information � loyale � des consommateurs, l�association fait de la � concertation � son fer de lance, elle n�h�site toutefois pas � s�en remettre � la justice lorsque le dialogue n�aboutit pas, comme en t�moigne la proc�dure en cours contre un op�rateur au sujet de sa communication sur la 4G. En outre, Familles Rurales devrait bient�t pouvoir utiliser une nouvelle arme : l�action de groupe, que devrait consacrer la loi relative � la consommation actuellement discut�e au Parlement. Interview.

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Interview publi�e dans la Lettre hebdomadaire de l�ARCEP, n� 137.

C�r�monie des v�ux de l'ARCEP 2014 � la Sorbonne
Les discours de Jean-Ludovic SILICANI, pr�sident de l'ARCEP et de Fleur PELLERIN ministre d�l�gu�e charg�e de l'�conomie num�rique (27 janvier 2014)


Le discours de Jean-Ludovic Silicani, pr�sident de l'ARCEP

Le discours de Fleur Pellerin, ministre d�l�gu�e charg�e de l'�conomie num�rique

March� des entreprises et t�l�com
Interview de Bernard DUPR�, pr�sident de CRESTEL (24 janvier 2014)

On ne le sait pas assez : le march� des entreprises est un segment de march� important pour le secteur des t�l�communications. Estim� � 13 milliards d 'euros, il repr�sente un tiers des d�penses t�l�coms des entreprises et des �tablissements publics (les deux autres tiers correspondant au budget informatique) . Si on prend la totalit� des produits et services num�riques, il repr�sente m�me les deux tiers des d�penses� Cloud, M2M, big data, internet des objets, domotique, voiture connect�e, � : avant de venir fertiliser les usages grand public, ces nouveaux eldorados num�riques se d�veloppent d'abord dans le monde de l'entreprise. Ils repr�sentent aussi une r�elle opportunit� de croissance pour les op�rateurs.
" Les entreprises sont un driver d'innovation extr�mement important du num�rique� " confirme Bernard Dupr�, pr�sident de CRESTEL, la branche " entreprises " de l'Association fran�aise des utilisateurs de t�l�communications (AFUTT). " Mais le jeu concurrentiel sur ce march� n'est pas suffisant ". Assurer un " d�veloppement harmonieux et efficace " de ce march�, des TPE aux grandes multinationales, passe aussi, selon Bernard Dupr�, par la r�ponse � trois d�fis majeurs : la qualit�, le prix et la s�curit�. Interview.

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Interview publi�e dans la Lettre hebdomadaire de l�ARCEP, n� 136.

Innovation et capital-risque dans le secteur culturel
Interview de Steven HEARN, directeur de Cr�atis (17 janvier 2014)

C�est pour rompre l�isolement des entrepreneurs culturels � plus de 60 % des acteurs du secteur sont de tr�s petites entreprises -, que Steven Hearn* a eu l�id�e de lancer Cr�atis, une r�sidence d�entrepreneurs culturels. Fertilisation crois�e, pollinisation des id�es, mutualisation des ressources, d�cloisonnement des pratiques artistiques et techniques sont les maitres mots de ce lieu qui parie sur l��change et le collaboratif comme moteur de l�innovation. Ouverte en avril 2012, soutenue par la ville de Paris, la r�gion Ile-de-France et Os�o, Cr�atis peut accueillir, au 6�me �tage de la Gait� lyrique et dans son extension, boulevard de S�bastopol, jusqu'� 70 entreprises en mode incubateur (pour les start-ups) ou co-working (pour les entreprises d�j� cr��es). Leur s�lection, drastique, ne doit rien au hasard : � nous regardons le projet, son business plan et v�rifions la compatibilit� de l�entreprise avec  celles d�j� accueillies �, pr�cise Steven Hearn.

Cr�atis accompagne ainsi le d�veloppement des start-ups en leur proposant h�bergement, r�seau, accompagnement personnalis� et acc�s facilit� aux financements. Bilan au bout de 18 mois d�existence : � Les vingt-six premiers entrepreneurs accueillis ont quasiment cr�� une centaine d�emplois p�rennes �.  Alors que le secteur culturel est souvent per�u comme tributaire des subventions publiques, Steven Hearn a � c�ur de d�montrer que de nouvelles formes de financement des entreprises culturelles sont possibles : � Pourquoi les m�c�nes ne deviendraient-ils pas de vrais investisseurs et ne r�investiraient-ils pas l�argent qu�ils font fructifier dans la culture ? (�) Nous sommes aussi  l� pour faire la d�monstration qu�il existe un entreprenariat culturel s�rieux �. La ministre de la culture et la ministre d�l�gu�e charg�e de l��conomie num�rique l�ont pris au mot et lui ont confi�, au mois de mai dernier, une mission de concertation, de r�flexion et de propositions sur les probl�matiques li�es � l�entrepreneuriat culturel. Les conclusions de ce rapport seront rendues en f�vrier prochain.

* Steven Hearn est pr�sident de la holding Scintillo, qui regroupe un ensemble d'entreprises filialis�es de la culture : l'agence d'ing�nierie culturelle Le troisi�me p�le, la d�l�gation de service public de la Gait� lyrique � Paris, la revue Mouvement, le cin�ma Le Saint-Andr�-des-Arts, le magazine Tsugi ou encore le cin�ma Galeries � Bruxelles...

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Interview publi�e dans la Lettre hebdomadaire de l�ARCEP, n� 135.

Partage de fr�quences
Interview de Jo�lle TOLEDANO, ancien membre de l'ARCEP, charg�e d'une mission sur la r�gulation et le partage du spectre pour l'innovation (10 janvier 2014)

Fleur Pellerin a confi�, le 27 septembre dernier, � Jo�lle Toledano, �conomiste, membre du conseil d'administration de l'Agence nationale des fr�quences, professeure des universit�s et ancien membre du coll�ge de l�ARCEP (2005-2011), une mission visant � � identifier les leviers organisationnels, institutionnels, l�gislatifs et r�glementaires permettant la mise en �uvre d�une politique du spectre plus ouverte et plus simple, susceptible de favoriser l�innovation et la croissance �. Les fr�quences sont une ressource rare � et il n�est pas possible de la fabriquer quand on en manque ! �. Face aux besoins croissant d�s aux nouveaux usages (haut d�bit mobile, objets connect�s�), la gestion du spectre doit donc �tre optimis�e. � Il s�agit notamment d'identifier les bandes de fr�quences pouvant �tre partag�es � r�sume Jo�lle Toledano, qui travaille par exemple sur le partage dynamique des fr�quences dans la bande 2,3 GHz (une bande utilis�e par les militaires) et les espaces blancs.

� L�objectif de nos travaux est de savoir comment marier innovation, r�ponse aux besoins en spectre de l�ensemble des institutions et absence de brouillage � souligne aussi Jo�lle Toledano.  Pour mener � bien ses r�flexions, la mission a d�j� effectu� de nombreuses auditions des acteurs du secteur, nationaux et internationaux. Dans un souci de transparence, la liste de ces auditions est disponible sur un site d�di� : mission-spectre2014.fr.  L�ARCEP est bien �videmment �troitement associ�e � ces travaux dont les recommandations compl�tes devraient �tre connues avant la fin du mois de mars 2014.

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Interview publi�e dans la Lettre hebdomadaire de l�ARCEP, n� 134.

Les r�alisations audiovisuelles des ann�es pr�c�dentes

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Smiley 2013 Smiley
Smiley 2012 Smiley
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Smiley 2010 Smiley
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